Dubaï, la nouvelle capitale mondiale des affaires
En 2025, Dubaï s’impose comme une capitale mondiale des affaires. Alors que l’Europe est secouée par l’alourdissement de sa fiscalité, par des tensions géopolitiques et par un ralentissement économique persistant, l’émirat suit une trajectoire singulière. Sa stabilité politique, ses infrastructures de classe mondiale et son ouverture aux investisseurs lui permettent de se positionner comme une alternative crédible aux modèles occidentaux.
Pour les francophones, les raisons de s’y intéresser sont multiples. En France, l’impôt sur les sociétés plafonne à 25 %, accompagné de charges sociales parmi les plus lourdes du monde. En Belgique ou en Suisse, les taux demeurent certes plus compétitifs, mais la pression réglementaire se fait de plus en plus sentir. Beaucoup d’entrepreneurs se sentent prisonniers et cherchent une voie nouvelle. Dubaï leur offre une issue : simplicité administrative, fiscalité douce, qualité de vie remarquable et accès direct à des marchés émergents dynamiques.
La ville abrite désormais plus de 3,5 millions d’habitants, dont environ 50 000 francophones. Elle séduit par sa sécurité, par son climat ensoleillé, par ses écoles internationales de haut niveau et par ses liaisons aériennes qui la placent à seulement six heures de vol de Paris, Bruxelles ou Genève. Elle attire aussi par sa position stratégique, au carrefour de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Asie.
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Pourtant, créer une entreprise à Dubaï, si séduisant que cela paraisse, ne s’improvise pas. Les pièges sont nombreux : Freezone mal choisie, ouverture bancaire bloquée, mauvaise gestion de la résidence fiscale.
C’est précisément là qu’intervient EXILLIUM. Depuis plus de dix ans, notre société accompagne les entrepreneurs francophones, forte d’un réseau d’influence auprès des autorités et des banques, et propose un accompagnement premium qui transforme un parcours semé d’embûches en une implantation maîtrisée.
L’écosystème entrepreneurial de Dubaï
Dubaï n’a jamais reposé sur la manne pétrolière. Moins de 5 % de son PIB provient des hydrocarbures. L’émirat a bâti sa prospérité sur le commerce, la finance, le tourisme, l’immobilier et les nouvelles technologies. Le port de Jebel Ali, l’un des plus vastes du monde, est une porte d’entrée stratégique vers les marchés internationaux. Le Dubai International Financial Centre (DIFC) est devenu une place financière régionale, structurée autour d’un droit inspiré du modèle anglo-saxon.
Le tourisme a attiré 16,7 millions de visiteurs en 2023, renforcé par un secteur hôtelier en expansion constante et par un immobilier en pleine effervescence. Enfin, Dubaï investit massivement dans l’intelligence artificielle, la blockchain et le développement de smart cities.
En 2025, plusieurs secteurs apparaissent particulièrement porteurs. La technologie et le digital occupent une place centrale, avec des hubs dédiés aux FinTech, à l’e-commerce et à l’intelligence artificielle. Les énergies renouvelables connaissent une croissance rapide, portées par des projets d’envergure comme le parc solaire Mohammed bin Rashid Al Maktoum. Le tourisme reste un moteur essentiel avec l’ambition d’atteindre vingt-cinq millions de visiteurs par an d’ici 2030. La santé et l’éducation connaissent également un essor significatif grâce à la croissance de la population expatriée. Enfin, la finance et le commerce consolident leur rôle régional, le Dubai Multi Commodities Centre (DMCC) devenant un centre mondial pour le commerce de l’or et des diamants.
Les structures juridiques : Freezone, Mainland ou Offshore
L’entrepreneur qui souhaite s’implanter doit choisir entre trois modèles. La Freezone est la formule la plus courante. Elle permet une détention étrangère totale du capital et garantit un processus de création rapide. Chaque zone franche est spécialisée : DMCC pour le commerce des matières premières, DIFC pour la finance, Dubai Internet City pour les technologies ou Dubai Media City pour la communication. En revanche, les sociétés constituées en Freezone n’ont pas le droit de vendre directement sur le marché local sans intermédiaire.
La société Mainland, encadrée par le Department of Economy & Tourism (DET), ouvre au contraire la porte au marché émirati. Elle autorise désormais une détention à 100 % par des étrangers dans la majorité des secteurs.
La société Offshore, enfin, est un outil patrimonial. Rapide à constituer, elle permet de détenir de l’immobilier ou de gérer une holding internationale, mais elle ne donne pas accès au marché local. Dans ce cas, beaucoup choisissent RAK International Corporate Centre (RAK ICC).
La fiscalité des entreprises en 2025
Depuis 2023, un impôt sur les sociétés de 9 % s’applique aux bénéfices supérieurs à 375 000 AED. Informations officielles disponibles sur le site de la Federal Tax Authority (FTA).
La TVA, instaurée en 2018, est fixée à 5 %.
Les Émirats ont signé plus de cent trente conventions fiscales, dont une avec la France (texte disponible sur Légifrance). Ils participent aussi au système d’échange automatique d’informations de l’OCDE.
Le processus de création d’entreprise
Créer une société à Dubaï peut prendre entre une et quatre semaines. La première étape consiste à définir l’activité et à choisir la licence correspondante. Le choix de la juridiction, entre Freezone, Mainland et Offshore, détermine la suite des démarches. Viennent ensuite l’enregistrement et la signature des statuts, qui aboutissent à l’obtention du certificat d’incorporation. Le visa de résidence, valable de deux à dix ans selon le cas, permet d’installer sa famille, d’ouvrir un compte bancaire et de bénéficier des avantages fiscaux locaux.
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La création impose souvent la location d’un bureau. Les coûts varient fortement. EXILLIUM se distingue par sa capacité à anticiper l’ensemble de ces frais annexes, souvent sous-estimés par les entrepreneurs.
Le système bancaire
Ouvrir un compte bancaire demeure l’étape la plus sensible. Les banques locales comme Emirates NBD ou Mashreq sont adaptées aux activités internes, tandis que HSBC, Standard Chartered ou Citi offrent un profil international. Les procédures de conformité sont strictes : justification de l’identité, présentation d’un business plan, contrats, preuves de revenus et origine des fonds. Les délais varient entre deux semaines et deux mois.
Depuis peu, les néobanques et solutions digitales permettent à certains non-résidents d’ouvrir un compte plus rapidement. Ces options sont pratiques mais limitées. EXILLIUM joue un rôle clé dans cette étape grâce à ses relations bancaires construites depuis plus de dix ans.
Gestion du patrimoine, succession et retraite
Créer une entreprise à Dubaï ne se réduit pas à une formalité fiscale : c’est un véritable choix patrimonial. L’immobilier en est le pilier, avec la possibilité pour les étrangers d’acheter en pleine propriété dans certaines zones (freehold) ou via des baux longue durée (leasehold). Chaque transaction doit être enregistrée auprès du Dubai Land Department (DLD), tandis que la RERA encadre les projets immobiliers, notamment ceux vendus sur plan. Pour la gestion locative, l’enregistrement des baux via Ejari est obligatoire. Ces démarches garantissent la sécurité juridique mais nécessitent une stratégie claire : faut-il investir directement, passer par une société en zone franche, une holding ou encore une fondation patrimoniale ? Ce choix conditionne aussi la fiscalité applicable, désormais marquée par l’introduction d’un impôt sur les sociétés et de la TVA, même si l’impôt sur le revenu personnel reste inexistant.
La question successorale est tout aussi déterminante. Il n’y a pas de droits de succession aux Émirats, mais, en l’absence de dispositions particulières, la charia peut s’appliquer par défaut, ce qui peut surprendre des héritiers européens. Pour sécuriser la transmission et désigner librement ses bénéficiaires, il est recommandé de rédiger un testament enregistré au DIFC Wills & Probate Centre ou à l’ADGM Wills Office. Cela permet aussi de prévoir la tutelle des enfants mineurs. Enfin, préparer sa retraite à Dubaï suppose d’anticiper l’absence de régime public. Des dispositifs comme le Retirement Visa offrent des solutions d’installation pour les plus de 55 ans, à condition de justifier d’un patrimoine ou de revenus suffisants. La retraite devra être financée par un portefeuille immobilier, financier ou assurantiel, complété par une assurance santé privée obligatoire.
En somme, Dubaï offre un cadre attractif et fiscalement avantageux, mais exige une préparation minutieuse : structuration patrimoniale, sécurisation successorale et construction d’une retraite solide. C’est un projet global, à mener avec méthode et accompagnement spécialisé.
Financement et croissance
Le financement constitue une étape clé dans le développement de toute entreprise. À Dubaï, les banques locales offrent des lignes de crédit aux sociétés ayant un historique solide. Le paysage du capital-risque est en plein essor, avec des initiatives comme le DIFC FinTech Hive et la Dubai Future Foundation.
Vivre et s’intégrer à Dubaï
S’implanter à Dubaï ne signifie pas seulement développer une activité, c’est aussi choisir un cadre de vie. Le coût du logement varie fortement, de 1 500 à 5 000 euros par mois selon les quartiers. Les écoles internationales affichent des frais annuels élevés. Le système de santé repose sur des assurances privées obligatoires.
La qualité de vie est exceptionnelle. Le taux de criminalité est l’un des plus bas au monde. La communauté francophone est particulièrement active. L’Ambassade de France aux Émirats arabes unis fournit aussi des informations utiles.
Le réseautage et la communauté d’affaires
La réussite à Dubaï passe par le réseau. La Chambre de Commerce et d’Industrie France–UAE (CCI France-UAE) constitue un point d’ancrage essentiel pour les francophones.
Créer une entreprise à Dubaï en 2025
Créer une entreprise à Dubaï en 2025, c’est profiter d’un cadre fiscal unique, d’un environnement d’affaires international et d’une qualité de vie incomparable. Mais c’est aussi faire face à un système réglementaire exigeant, à des procédures bancaires strictes et à des choix juridiques complexes.
Avec EXILLIUM, les entrepreneurs francophones transforment ces défis en opportunités. Ils bénéficient d’un accompagnement sur mesure, d’une expertise éprouvée et d’un réseau qui leur ouvre toutes les portes.